Découvrir l'histoire de Coulonges-Cohan
Découvrez le fascicule édité par l’association « Coulonges-Cohan un autre regard », qui vous propose une promenade-découverte de Coulonges-Cohan au travers de 15 panneaux explicatifs présentant la riche histoire et le riche patrimoine de la commune.
Une petite balade de 45 minutes sur 2 km, avec des options pour rallonger le circuit pour les amateurs.
Le fascicule est téléchargeable gratuitement en cliquant sur l’image ci-contre. La version papier est en vente à 1 euro au bureau de poste ou à l’Auberge de la Roue Fleurie à Coulonges-Cohan.
Situés à mi-distance entre la vallée de la Marne et le Chemin des Dames, au cœur d’un triangle formé par les villes de Reims, Soissons et Château-Thierry, Coulonges et Cohan ont été aux premières loges pendant la première guerre mondiale et ont payé un lourd tribu, qui reste cependant relatif face à certains autres villages complètement rayés de la carte suite aux combats.
En septembre 2016, l’association « Coulonges-Cohan un autre regard » a décidé de faire sortir de l’ombre les soldats dont le nom figure sur le monument aux morts, en leur redonnant vie au travers de leur histoire romancée.
Le fascicule est téléchargeable gratuitement en cliquant sur l’image ci-contre.
L’histoire de Coulonges
Les premières mentions de Coulonges remontent au temps des romains car l’origine du mot Coulonges est le mot « Colungae » qui veut dire collines. Notre village est niché en effet au creux des collines et traversé par l’Orillon une jolie petite rivière. Les principaux hameau rattachés à la commune sont Chamery, Villomé, Party, Reddy, Moncel, Mortefontaine, les Neaux et Courteaux .
La commune de Coulonges s’est appelée Coulonges-en-Tardenois à partir du 1er juin 1956, puis a fusionné avec celle de Cohan, en 1971, se dénommant dès lors Coulonges-Cohan. Les seigneurs de Coulonges appartinrent à la famille des Bazoches, dès le XIIe siècle, puis à partir du XVIe siècle aux comtes de Braine, puis aux Bouthillier de Chavigny. Le bourg de Cohan fut donné par l’abbaye de Marmoutier à l’église de Reims et fut dominé par les mêmes seigneurs que Coulonges à partir du XVIe siècle. L’église Saint-Rufin-et- Saint-Valère possède une nef à collatéraux, un transept occidental, un transept oriental et une abside du XVIe siècle et des chapiteaux sculptés. Les ruines du manoir de Rognac conservent un donjon carré, une porte fortifiée et un ancien four banal. À Chamery, un monument commémoratif a été érigé en l’honneur du lieutenant Quentin Roosevelt, fils de l’ancien président des Etats-Unis, tué en combat aérien le 14 juillet 1918.Sur son lit de mort, Théodore Roosevelt avait demandé que le montant du prix Nobel qui lui avait été attribué en 1905 soit dédié à sa construction ; son épouse souhaita lui donner une utilité publique. L’ancien abreuvoir fut donc transformé en fontaine publique à la mémoire de leur fils.